Commençons par cet hymne de l’Eglise d’Orient, qui est un dialogue entre Marie et les mages.
« Marie :
Les hauteurs et les abîmes en rendent témoignage,
tous les anges et toutes les étoiles.
Il est le fils de Dieu et le Seigneur.
Allez en porter l'annonce dans vos contrées,
que la paix se multiplie dans votre pays.
Les mages :
Que la paix de ton fils nous reconduise dans notre pays,
avec sécurité, comme nous sommes venus.
Et quand son pouvoir dominera le monde,
qu'il nous visite et qu'il sanctifie notre terre. »
(Saint Ephrem, hymne chanté à la 9° heure le jour de l'Epiphanie)
Ecoutons quelques messages de Marie, qui nous visite à Medjugorje :
« Chers enfants, aujourd’hui je me réjouis avec vous et je prie avec vous pour la paix : la paix dans vos cœurs, la paix dans vos familles, la paix dans vos désirs et la paix dans le monde entier. Que le Roi de la Paix vous bénisse aujourd’hui et vous donne la paix. Je vous bénis et je porte chacun de vous dans mon cœur. Merci d’avoir répondu à mon appel. » Noël 94 (entier)
« Petits enfants, je suis votre Mère et je désire vous révéler le Dieu d’Amour, le Dieu de paix. » Noël 96
« Chers enfants, aujourd’hui encore, je vous apporte dans mes bras le petit Jésus Roi de la Paix pour qu’Il vous bénisse de sa paix. Petits enfants, d’une manière particulière, aujourd’hui, je vous invite à être mes porteurs de paix dans ce monde sans paix. Dieu vous bénira. Petits enfants, n’oubliez pas que je suis votre mère. Avec le petit Jésus dans les bras, je vous bénis tous d’une bénédiction spéciale. Merci d’avoir répondu à mon appel. » Noël 05 (entier)
Prenons la mesure Jésus Roi de la Paix, ne la minimisons pas.
L’Evangile annonce que Jésus est le Christ Seigneur qui nait dans la ville de David, c’est-à-dire qu’il est l’héritier du trône de David, et qu’en lui s’accomplissent les prophéties messianiques.
« Il y avait dans la même région des bergers qui vivaient aux champs et gardaient leurs troupeaux durant les veilles de la nuit. L’Ange du Seigneur se tint près d’eux et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa clarté ; et ils furent saisis d’une grande crainte. Mais l’ange leur dit: Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie, qui sera celle de tout le peuple: aujourd’hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David.
Et ceci vous servira de signe: vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche.
Et soudain se joignit à l’ange une troupe nombreuse de l’armée céleste, qui louait Dieu, en disant : Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix aux hommes objets de sa complaisance ! » (Lc 2, 8-14)
A Pilate, Jésus dit : « Mon règne, celui qui est le mien, ne vient pas de ce monde » (Jn 18, 36) : Jésus règne non par les moyens coercitifs de ce monde mais par l’attraction de l’amour et la force de « la vérité » (Jn 18, 37). Toute l’évangile souligne la dimension mondiale de la messianité de Jésus : les Samaritains témoignent : « celui-là, vraiment, est le Messie, le sauveur du monde ! » (Jn 4, 42). Jésus est prophète pour le monde (Jn 6, 14). Jésus dit : « Je [suis] Moi, la lumière du monde (Jn 8, 12). Sa souveraineté est mondiale, parce qu’elle est en lien avec son Père et qu’il accomplit la volonté divine :
« Ma nourriture / celle qui est la mienne,
C’est que je fasse la volonté de celui qui m’a envoyé, / et que j’accomplisse son œuvre » (Jn 4, 34)
La mère de Jésus entre pleinement dans cette volonté divine : « tout ce qu’il vous dira, faites-le ! » (Jn 2, 5). Elle-même veut le règne de la divine volonté, qui transformera la vie sur terre d’une manière aussi extraordinaire que l’eau des noces de Cana fut changée en vin.
Ecoutons Notre Dame à Medjugorje :
« Chers enfants, aujourd’hui encore je me réjouis avec vous et je vous apporte le Petit Jésus pour qu’Il vous bénisse. Je vous invite, chers enfants, à unir votre vie à lui. Jésus est le Roi de la Paix et lui seul peut vous donner la paix que vous recherchez. » Noël 95
Unir notre vie à Jésus c’est nous unir comme lui à la divine volonté, c’est entrer en communion avec le Créateur, c’est pouvoir porter la paix au monde entier parce que nous sommes dans une dimension divine, même si nous ne connaissons que 15 personnes.
Jésus est le Roi de la Paix.
A l’opposé, ceux qui ne veulent pas de ce règne rejettent Jésus et deviendront des bergers furtifs et rapaces, des voleurs et des brigands : ne pouvant rien vivifier et refusant de le demander à Dieu, ils voleront ceux qui, eux, sont vivifiés et investis de pouvoir par Dieu.
Or, dit Jésus, « C’est l’Esprit [ܪܘܚ ruah] qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit [ܪܘܚ ruah] et Vie » (Jn 6, 63). Lui-même est le « Oint », signification du mot Messie-Christ. Les Judéens s’impatientent : « Si tu es le Messie, dis-le-nous à découvert » (Jn 10, 24). Mais il n’y a rien d’autre à découvrir que ceci : « Moi et Mon-Père, nous sommes Un ! » (Jn 10, 30)
Le « Prince de ce monde » est Ennemi du plan de Dieu ; il se manifeste quand les Judéens veulent tuer Jésus (Jn 5, 16), ou quand l’un des Douze pense à le livrer (Jn 6, 70). Mais Jésus affirme : « Maintenant, / l’archonte de ce siècle [Satan], est rejeté au-dehors !» (Jn 12, 27).
Le Royaume du Christ est celui de la Vie et de l’Esprit, mais il advient à travers un jugement. Pilate se vante d’avoir un pouvoir sur Jésus (Jn 19, 10), mais il oublie que ce pouvoir, concédé d’En Haut, sera jugé par En Haut. Tel est le sens de la réponse de Jésus :
« Il n’y aurait pour toi aucune autorité, / pas même une seule,
si cela ne t’avait été donné / d’En Haut. » (Jn 19, 11).
A Medjugorje, Notre Dame nous rappelle que Jésus est le roi du ciel et de la terre, c’est le sens de l’expression « le Fils de l’homme » que l’on trouve dans l’évangile et qui se réfère au livre du prophète Daniel :
« Je regardais dans les visions de la nuit, et voici qu’avec les nuées du ciel venait comme un Fils d’Homme ; il arriva jusqu’au Vieillard, et on le fit approcher en sa présence. Et il lui fut donné souveraineté, gloire et royauté : les gens de tous peuples, nations et langues le servaient. Sa souveraineté est une souveraineté éternelle qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera jamais détruite » (Dn 7, 13-14).
Jésus est le Fils de l’homme annoncé par Daniel (Dn 7, 13-14) pour juger les royaumes et les empires. Comment le royaume pourrait-il être instauré dans « le monde » si Jésus ne juge pas, tôt ou tard, ceux qui y font obstacle ? Dire cela, ce n’est pas diminuer la douceur de la religion évangélique, c’est au contraire la garantir. Qui ne voit que les gens seront tentés d’éliminer eux-mêmes l’ivraie (djihad, goulag et autres censures) s’ils n’attendent pas que le Christ opère ce jugement ?
« Chers enfants, aujourd’hui encore je vous apporte Jésus nouveau-né dans les bras, lui qui est le roi du ciel et de la terre, il est votre paix. Petits enfants, personne ne peut vous donner la paix comme lui qui est le roi de la paix. C’est pourquoi adorez-le dans vos cœurs, choisissez-le et vous aurez la joie en lui, il vous bénira de sa bénédiction de paix. Merci d’avoir répondu à mon appel. » Noël 06 (entier)
Il y a deux racines de mot pour dire « paix ». Jésus n’est pas venu nous donner la « Shayna », c’est-à-dire la tranquillité (qui permet de cultiver la terre et de ne pas être nomade). Les apôtres sont tous persécutés, ils doivent se disperser, mais ils ont la paix du cœur, (racine ShLM comme Shalom).
Relisons le message : « Petits enfants, personne ne peut vous donner la paix comme lui qui est le roi de la paix. C’est pourquoi adorez-le dans vos cœurs, choisissez-le et vous aurez la joie en lui, il vous bénira de sa bénédiction de paix. Merci d’avoir répondu à mon appel. » Noël 06 (entier)
Jésus est autorisé à juger parce qu’il a en lui-même la Vie :
« Comme le Père en effet a la Vie / en sa Personne [= en lui-même : en sa « qnôma » ܩܢܡ]
Ainsi il l’a donné aussi à son Fils, / pour qu’il ait la Vie en sa Personne [= en lui-même : en sa « qnôma » ܩܢܡ]
et il l’autorise à être aussi, / celui qui rend le jugement car c’est, lui,/ le Fils de l’homme » (Jn 5, 26-27).
Ceux qui tuent les autres, par le djihad ou le goulag, ne peuvent pas juger le monde. Jésus peut juger parce qu’il n’a tué personne, il n’a aucun péché, il a la vie en lui-même.
Dans l’attente de ce Royaume, Jésus enseigne la douceur :
« De la façon dont m’a aimé ardemment Mon-Père,
moi aussi, / je vous ai aimés ardemment !
Demeurez / dans l’affection d’amour qui est la mienne ! » (Jn 15, 9)
Jésus a la Vie en sa personne, et à Noël, il veut naitre en chacun de nous. Il veut nous vivifier, nous guérir, nous vitaliser.
« Chers enfants, aujourd’hui encore, en ce temps de grâce, je vous invite à prier afin que le petit Jésus naisse en votre cœur. Lui qui est la paix même, qu’Il donne, par vous, la paix au monde entier. C’est pourquoi, petits enfants, priez sans cesse pour ce monde agité et sans espérance afin de devenir témoins de la paix pour tous. Que l’espérance commence à couler en vos cœurs comme un fleuve de grâces. Merci d’avoir répondu à mon appel. » 25.11.08
« Chers enfants, réjouissez-vous avec moi ! Mon cœur est dans la joie à cause de Jésus, et aujourd’hui je veux vous le donner. Je souhaite, chers enfants, que chacun ouvre son cœur à Jésus et je vous Le donne avec amour. » Noël.87
Continuons l’évangile de Noël : « Et il advint, quand les anges les eurent quittés pour le ciel, que les bergers se dirent entre eux: "Allons jusqu’à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître." Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. Ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant; et tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur disaient les bergers.
Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur. Puis les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, suivant ce qui leur avait été annoncé. » (Lc 2, 15-20)
Les bergers ont vu l’enfant, confiant, paisible, dans les bras de Marie, dans la présence de Joseph.
Marie, vierge pure et silencieuse, console et veille, attentive.
Joseph, homme juste, est prudent, il protègera l’enfant de la fureur d’Hérode, par son obéissance à l’ange, en fuyant en Egypte et en revenant en Galilée.
Jésus s’abandonne, confiant, à la garde de Joseph, dans les bras de Marie. Nous aussi, nous nous confions à Marie, nous sommes comme Jésus, portés par Marie, notre Maman :
« Chers enfants, je vous appelle en cette période à prier, particulièrement pour vivre la joie de la rencontre avec Jésus qui naît. Je souhaite, chers enfants, que vous viviez ces jours comme moi-même je les ai vécus. Je veux les guider dans la vie. Je veux vous montrer la joie à laquelle je vous appelle tous. Ainsi, chers enfants, priez et abandonnez-vous complètement à moi. Merci d’avoir répondu à mon appel. » 11.12.86 (entier)
« A la naissance du Seigneur, les anges bondissent de joie et chantent : "Gloire à Dieu au plus haut des cieux ; ils annoncent : Paix sur la terre aux hommes que Dieu aime." Ils voient en effet la Jérusalem céleste qui se construit avec toutes les nations du monde. » (St Léon le Grand (pape), Homélie pour Noël)
« Dès l’origine le Seigneur disait : "Pour moi, j’ai des pensées de paix et non d’affliction" (Jr 29,11). Mais Seigneur, ta pensée elle reste en toi et ce que tu penses, nous ne le connaissons pas ; car enfin : "Qui a connu la pensée du Seigneur, qui a été son conseiller ?" (Is 40,13). Aussi cette pensée de paix est-elle descendue faire son œuvre de paix : le Verbe s’est fait chair et habite désormais parmi nous. Il habite à coup sûr dans nos cœurs par la foi, il habite en notre mémoire, il habite en notre pensée et descend même jusqu’à notre imagination. » (St Bernard, Sermon de l’aqueduc, 10)
« Chers enfants, je vous invite à la paix, pour que vous la viviez dans vos cœurs et autour de vous, pour que tous connaissent cette paix qui vient, non pas de vous, mais de Dieu. Petits enfants, aujourd’hui est un grand jour ! Réjouissez-vous avec moi ! Célébrez la nativité de Jésus avec ma paix. C’est pour cette paix que je suis venue en tant que Mère et Reine de la Paix. Aujourd’hui, je vous donne ma bénédiction spéciale, pour que vous la portiez à toute créature pour qu’elle reçoive la paix. Merci d’avoir répondu à mon appel. » Noël 88 (entier)
« Chers enfants, sans la paix vous ne pouvez faire l’expérience de la naissance de Jésus enfant, ni aujourd’hui ni dans votre vie quotidienne. C’est pourquoi, priez le Seigneur de la paix pour qu’Il vous protège de son manteau, et qu’Il vous aide à saisir la grandeur et l’importance de la paix dans vos cœurs. Ainsi, vous pourrez répandre la paix de vos cœurs dans le monde entier. » Noël 90
« Chers enfants, aujourd’hui, je me réjouis avec le petit Jésus et je désire que la joie de Jésus entre dans chaque cœur. Petits enfants, avec le message je vous donne, ainsi que mon Fils Jésus, la bénédiction afin que dans chaque cœur règne la paix. » Noël 93
« O mon véritable Seigneur et mon Frère ! Lorsque je considère comment vous avez dit que vos délices sont d’être avec les enfants des hommes, mon âme est dans une grande allégresse. » (Ste Thérèse d’Avila., Exhortation 7)
« Ce soir, petits enfants, je vous apporte le bien de mon fils qui a donné sa vie pour vous sauver. C’est pourquoi, petits enfants, réjouissez-vous et tendez les mains vers Jésus, qui est seulement le bien. » Noël 97
« Dieu veut que nous soyons tous ses fils adoptifs par grâce. C’est là que réside la vraie source de la joie de Noël. » (Jean Paul II, Lettre aux enfants, Noël 1994)
« L’avortement et l’expérimentation sur les embryons constituent la négation directe de l’attitude d’accueil envers l’autre, qui est indispensable pour instaurer des relations de paix durables. » (Benoît XVI, message du 01.01.07)
« Chers enfants, aujourd’hui encore je vous bénis tous, avec mon Fils Jésus dans les bras, et je vous L’apporte, Lui qui est le Roi de la Paix, pour qu’Il vous accorde sa paix. Je suis avec vous et je vous aime tous, petits enfants. Merci d’avoir répondu a mon appel. » Noël 03 (entier)
« Chers enfants, avec une grande joie dans le cœur, je vous apporte le Roi de la Paix afin qu’Il vous bénisse de sa bénédiction. Vous, adorez-Le et donnez du temps au Créateur pour qui votre cœur soupire. N’oubliez pas que vous êtes des passants sur cette terre et que les choses peuvent vous donner des petites joies alors qu’à travers mon Fils la vie éternelle vous est donnée. C’est pourquoi je suis avec vous afin de vous conduire vers ce pour quoi votre cœur soupire. Merci d’avoir répondu à mon appel. » 25.12.07 (entier)
« Notre Sauveur, frères bien aimés, est né aujourd’hui : réjouissons-nous ! Il n’y a pas de place pour la tristesse lorsque c’est le jour de la naissance de la Vie qui, écartant la crainte de la mort, nous donne la joie de l’éternité promise. » (St Léon le Grand, Homélie pour Noël, 1,1)
Synthèse Françoise Breynaert
On pourra lire ses divers livres présentant Medjugorje à la lumière de la Bible et des Saints.
On pourra lire aussi son livre "La Venue glorieuse du Christ" (Jubilé 2016)