"Le génome apparaît comme l’élément structurant et constructif du corps en ses caractéristiques tant individuelles qu’héréditaires : il marque et conditionne l’appartenance à l’espèce humaine, le lien héréditaire et les notes biologiques et somatiques de l’individualité.
Son influence dans la structure de l’être corporel est déterminante dès le premier instant de la conception jusqu’à la mort naturelle.
C’est sur la base de cette vérité intérieure du génome, déjà présent au moment de la procréation où les patrimoines génétiques du père et de la mère s’unissent que l’Eglise s’est donné pour tâche de défendre la dignité humaine de tout individu dès le premier instant où il surgit.
En effet, l’approfondissement anthropologique porte à reconnaître que, en vertu de l’unité substantielle du corps et de l’esprit, le génome humain n’a pas seulement une signification biologique ; il est porteur d’une dignité anthropologique, qui a son fondement dans l’âme spirituelle qui l’envahit et le vivifie."
(Discours du Pape saint Jean-Paul II à l'Académie Pontificale de la vie le, 24/02/1998)